Les fourmis ca pique et ca fait mal.....
.... que.... ahhh....GOUAAAAHHHHH.....
(transformation en RelouMan)
Les
fourmis (
famille des
formicidés —
Formicidae — ) sont des
insectes sociaux formant des
colonies, appelées
fourmilières, parfois extrêmement complexes, contenant de quelques dizaines à plusieurs millions d'individus. Certaines espèces forment des
« colonies de colonies
» ou
supercolonies. Les fourmis sont classées dans l'
ordre des
hyménoptères, comme les
guêpes et les
abeilles. Les
termites, parfois appelés
fourmis blanches, sont de l'
ordre des
dictyoptères (sous-ordre des isoptères). Ils ne sont donc pas des fourmis, bien qu'ils leur ressemblent.
Description [modifier]Les premières fourmis connues seraient apparues à la fin du
Crétacé[1] et seraient une évolution des guêpes du
jurassique. Morphologiquement, elles se distinguent des autres
insectes principalement par des
antennes avec un coude marqué et par un
pédoncule en forme de perle formé des premiers segments
abdominaux (qui sont joints au
thorax chez les
guêpes).
Ce pétiole intercalé donne à l'abdomen une plus grande mobilité par
rapport au reste du corps (c'est la forme du pétiole qui permet de
déterminer l'espèce de la fourmi à coup sûr). À l'exception des
individus
reproducteurs, la plupart des fourmis sont
aptères (sans
ailes).
Elles se sont adaptées à presque tous les milieux terrestres et
souterrains (on en a trouvé jusqu’au fond d’une grotte de 22 km de long
en Asie du Sud-est), sans toutefois avoir colonisé les milieux
aquatiques et les zones polaires et glaciaires permanentes.
Les
œufs sont pondus par une ou parfois plusieurs
reines(les espèces de fourmis possédant une seule reine sont appelées
monogynes et celles possédant plusieurs reines sont dites polygynes).
Certaines espèces peuvent tolérer, lorsque la colonie est conséquente,
deux reines tellement éloignées qu'elles ne se rencontrent jamais (on
parle alors d'espèce olygynes). La plupart des individus grandissent
pour devenir des femelles aptères et stériles appelées
ouvrières.
Périodiquement, des essaims de nouvelles reines et de mâles,
généralement pourvus d'ailes, quittent la colonie pour se reproduire.
Les mâles meurent ensuite rapidement, tandis que les reines
survivantes, fécondées, fondent de nouvelles colonies ou, parfois,
retournent dans leur fourmilière natale.
Densité de nids [modifier]Elle varie fortement selon l'espèce et l'environnement, étant notamment liée à la disponibilité en nourriture.
La
Formica yessensis, une espèce de fourmi des bois, a construit une colonie de 45 000 nids sur 1250 ha à
Hokkaidō (
Japon), abritant plus d’1 million de reines et 306 millions d’ouvrières
[2].
Développement [modifier]Les fourmis se développent par
métamorphose complète, en passant par trois stades successifs :
œuf,
larve,
nymphe (parfois
pupe ou cocon, principalement chez les
Formicinae) puis adulte (sans croissance à l'état adulte). La larve, privée de
pattes,
est particulièrement dépendante des adultes. Les différences
morphologiques majeures entre les reines et les ouvrières, et entre les
différentes castes d'ouvrières quand elles existent, sont induites par
le
régime alimentaire au stade larvaire. Quant au sexe des individus, il est génétiquement déterminé : si l'œuf est fécondé, l'individu est alors XX, et
diploïde[réf. nécessaire] l'œuf donnera une femelle (ouvrière ou reine), s'il ne l'est pas, l'individu est X0, et
haploïde et forme un mâle
[réf. nécessaire].
La majorité des fourmis pratiquent la
trophallaxie, le processus alimentaire au cours duquel une fourmi
régurgite une partie de la nourriture qu'elle a ingérée dans son
jabot social pour la restituer à une autre fourmi. Le genre
Messora la particularité de n'avoir pas de jabot social et de ne pas faire de
trophallaxies. Les larves et les pupes doivent être maintenues à
température constante pour assurer leur développement et sont souvent
déplacées parmi les diverses chambres de couvée de la fourmilière.
Une nouvelle ouvrière passe les premiers jours de sa vie adulte à
s'occuper de la reine et des jeunes. Ensuite, elle participe à la
construction et au maintien du nid, puis à son approvisionnement et à
sa défense. Ces changements sont assez brusques et définissent des castes temporelles
[réf. nécessaire]. C'est-à-dire que les ouvrières se regroupent selon l'activité commune qu'elles auront à un stade de leur vie.
Chez certaines fourmis, il existe également des castes physiques.
Selon leur taille, les ouvrières sont mineures, moyennes ou majeures,
ces dernières participant plutôt à l'approvisionnement. Souvent les
fourmis les plus grandes sont disproportionnées : tête plus grande et
mandibulesplus fortes. Chez quelques espèces, les ouvrières moyennes ont disparu,
et il existe une grande différence physique entre les petites et les
géantes, appelées parfois soldats bien que leur rôle défensif ne soit
pas nécessairement prépondérant.
Type de morphologieParmi les 11 800 espèces connues environ (on estime à plus de 20 000
le nombre total d'espèces), la plus grande (30 mm de long) est
Dinoponera quadricepschez laquelle la reproduction d'une ouvrière aboutit, invariablement, à
la mort en pleine action de son soupirant : encore accouplée, elle lui
sectionne l'abdomen. Puis retourne au nid, toujours munie des pièces
génitales de sa brève rencontre, ce qui la rend non réceptive aux
avances des autres mâles.
Toutes sortes de comportements sont observés chez les fourmis, le nomadisme en est l'un des plus remarquable. Les
fourmis légionnaires d'
Amérique du Sud et d'
Afrique,
respectivement. Celles-ci ne forment pas de nid permanent, mais
alternent plutôt entre des étapes de vie nomade et des étapes où les
ouvrières forment un nid provisoire (
le bivouac) à partir de
leurs propres corps. La plupart des fourmis forment des colonies
stationnaires, creusant d'habitude dans le sol ou une cavité. Les
colonies se reproduisent par des vols nuptiaux comme décrit plus haut,
ou par la fission (un groupe d'ouvrières creuse simplement un nouveau
trou et élève de nouvelles reines). Les membres de différentes colonies
sont identifiés par l'odeur et habituellement les intrus sont attaqués,
avec des exceptions notables. D'autres méthodes de développement de
nouvelles colonies ont été observées :
- Quelques fourmis sont esclavagistes, comme les Formica sanguinea,
et pillent le couvain des autres espèces en faisant de véritables raids
dans les colonies d'autres fourmis, s'emparent de pupes, cocons et
nymphes qui sont traitées comme le couvain génétiquement parent,
nourries, choyées, protégées.
Une fois nées, les ouvrières esclaves ne se rendent compte de rien,
et pensent être dans leur fourmilière d'origine. Elles se mettent donc
tout naturellement au travail.Il arrive parfois qu'une reine d'une autre espèce soit prise en
esclavage, la fourmilière disposera donc pendant une vingtaine d'années
d'esclaves à profusion.Quelques espèces, comme les fourmis amazones (
Polyergus rufescens), sont devenues complètement dépendantes de telles esclaves, au point d'être incapables de s'alimenter sans leur aide.
- Les fourmis pot-de-miel, ont des ouvrières spécialisées appelées replètes
qui stockent simplement l'alimentation pour le reste de la colonie ;
elles sont généralement immobilisées par leurs abdomens
considérablement gonflés. En Afrique, Amérique (Myrmecocystus) et Australie où elles vivent, on les considère comme un mets délicieux.
- Les fourmis tisserandes (Oecophylla)
construisent leur nid dans des arbres en attachant des feuilles
ensemble, d'abord en les joignant par un pont d'ouvrières puis en les
collant ensemble avec de la soie produite par des larves.
- Les coupeuses de feuilles (Atta)
se nourrissent, pour une part importante, d'un champignon symbiotique
qui se développe uniquement dans leurs colonies. Elles récoltent
continuellement des feuilles dans lesquelles elles découpent de petits
morceaux qui servent à cultiver le champignon. Les castes de ces
fourmis sont organisées autour de la découpe des feuilles et en
fonction de la taille des morceaux dont elles sont chargées.
- Les fourmis charpentières (certaines espèces du genre Camponotus)
font leurs nids en creusant le bois. Elles varient en taille
(polymorphisme), elles mesurent, en général, plus d'un centimètre,
elles comptent parmi les plus grandes espèces d'Europe.
- Les fourmis moissonneuses (Messor sp.) du Bassin méditerranéen amassent des graines de graminées
sauvages et cultivées, parfois par tonnes, dans des "greniers"
souterrains. Les fourmis adultes (ouvrières et guerrières) décortiquent
et mâchent chaque grain pendant plusieurs heures, de façon à en obtenir
une pâte comestible.
- Les fourmis "pestes", envahisseuses ou encore nuisibles, sont des
espèces venues de pays lointains qui envahissent une nouvelle région et
s'installent de telle manière qu'on ne puisse les chasser. Les plus
connues en France sont les fourmis d'Argentine. Cette espèce
particulièrement remarquable par sa petite taille (1-3 mm)et très
agressive, a formé une super-colonie de Barcelone à Milan. Les
différentes fourmilières, contrairement aux autres espèces, sont
alliées entre elles et par conséquent inarrétables quand elles forment
de très grandes colonies. Cette espèce introduite en France par des
pots de Lauriers roses venus d'Argentine à déjà chassé plusieurs
espèces d'autres insectes du sud du pays (dorandillula en particulier).
- À noter qu'une espèce était classée espèce protégée en France
auparavant (elle l'est toujours dans plusieurs pays européens), car
elle est utile dans son environnement : Formica rufa. Sa présence au sein d'une forêt, protège les arbres du développement d'insectes ravageurs. Une colonie mature capture, en été, pas moins de 1kg d'insectes par jour et autant de miellat[réf. nécessaire].
La fourmilière de ces dernières constitue un dôme de brindilles pouvant
atteindre plus d'un mètre de haut, souvent en lisière de forêt ou de
clairière. Le dôme permet une régulation de la température interne et
une exposition optimisée aux rayonnements solaires, favorisant ainsi
une croissance rapide du couvain. Fait, notable, certaines espèces de
Fourmis rousses peuvent s'associer en de supercolonie. L'utilisation de feuilles de résineux ou de particules de résines contribue à la désinfection du nid.
Concernant la reproduction, la
Wasmannia auropunctata a la possibilité assez exceptionnelle d'avoir deux
modes de multiplication : la
reproduction ou la
multiplication asexuée par
clonage.
(sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fourmi )